Résumé : Citoyen musicien : deux universels ? Lesquels ? L'homme-et-le-citoyen se définit par rapport au « logos » et à la « polis ». Comme type et comme singularité encore moins, l'artiste n'a pas sa place dans une telle anthropologie, ne tenant ni dans ce-cette logique, ni dans cette politique. Comme type, on le dirait bien « homo ludens » (depuis Schiller), comme singularité on le dira sujet signataire. Nous étudierons, particulièrement, le joueur devenu musicien et la musique, le paradigme tant de l'art que de la philosophie. La révolution est à interroger depuis le champ du symbolique, il est temps de l'envisager depuis les questions culturelles. Nous intéressent la « Carmagnole des Noms » : on a pu, pendant ...neuf mois, changer de nom, choisir son nom. Dans l'apport germanique, quelque chose comme une déclaration des Droits de l'Artiste à pu, ici ou là, se faire jour.